Evidemment le « physique » est une une somme de qualités … dites « physiques ». Mais je crois profondément que s’en tenir à cette vision là ; la plus répandue ; qui cantonne l’entrainement à la résolution d’une addition est une approche qui porte en elle-même ses limites. D’une part je pressens que cela correspond à une vision simpliste de la réalité, où tout est subtilité, complexité et interdépendance, et d’autre part qu’elle ne va pas permettre, pour la grande majorité des personnes, de tirer tous les bénéfices potentiels et espérés de l’entrainement.
Il y a, c’est vrai, une sorte d’accumulation d’expériences et d’effets positifs dans différents domaines identifiables, mais je vois plutôt l’entrainement comme une joyeuse et profonde démarche d’exploration autour des notions de « mouvement » et de « perception » qui va progressivement ouvrir des portes et des connexions et ainsi contribuer à une saine expansion de sa dimension physique. Et sur un plan encore supérieur cette démarche d’exploration et d’approfondissement va favoriser un grandissement et une maturation de l’être dans sa globalité et sa totalité.